mardi 25 novembre 2014

Salut à tous !

Source : Les merveilleux nuages
Aujourd'hui je fais un article un peu spécial car je voudrais vous faire partager un écris que j'ai réaliser en cours. Suite à la lecture de En Attendant Godot de Samuel Beckett, je devais réaliser un soliloque en m'inspirant de la tirade de Lucky. Pour cela, je devais alimenter une phrase de mon choix. C'est une style assez spécial, n'hésitez pas à me faire pars de votre avis !

Pour les curieux : Au théâtre Un soliloque est un discours qu'une personne se tien à elle-même. Elle a pour but d'exprimer les pensées des personnages. Le monologue de Lucky s'inscrit dans un dialogue, ce n'est donc pas un soliloque.

Soliloque d'Alex

De tout temps, l’homme tente de cohabiter avec lui-même, mais, sur cette terre, la vie n’est pas simple. Le genre humain, heureux soit-t-il, est né dans une grande diversité. Il en résulte, du genre humain, de nombreux caractères et réactions. Cependant, malgré cette richesse et cette diversité, les actions se ressemble et se recoupent, nous les classerons en deux parties : donner et recevoir. Avec l’arrivée de la possession comme amour argent ou plus matériel comme une maison un chien et tout autre objet arrive un grand fléau : l’égoïsme. Certes, certains continuent de donner mais la joie de recevoir, prend le dessus. Telle une drogue, le monde des humains plonge dans cette douce addiction. Mais il est facile de les juger car il est vrai que le pouvoir de cette drogue dépasse celui des drogues de fabrication humaine. Regardez-les s’intoxiquer eux même sans en avoir conscience, car dans leur naïveté ils oublient que les valeurs sont aussi une possession. Donner peut prendre des connotations pénibles et contraignantes mais c’est, à long terme, un cadeau beaucoup plus fructueux que recevoir. Car recevoir crée une dépendance aux objets matériels mais aussi aux autres qui donnent. Donc l’addiction de recevoir apporte aussi l’addiction des autres et renforce les propos de Diderot et D’Alembert sur la nécessité de la société mais ce n’est pas le sujet. Je reprends, ils tentent de cohabiter sur cette terre entre eux. Ce virus les contamine sous leurs yeux. Et comme tout être en contact d’autres êtres se voient un jour ou l’autre affecter de cet égoïsme, nous pouvons en déduire qu’il est profondément ancré dans les gènes humains. Mais alors, si tout innocent est affecté par l’égoïsme nous pouvons remettre en question ce titre de fondamentale erreur. Mais ce n’est pas le sujet, je reprends. Les humains, dans leur grande diversité, apprennent l’art de la possession. Mais leur diversité atteint la nature des objets. Avec l’apparition des portables, des vêtements, des livres, des films, des voitures, tous plus différents les uns que les autres et la volonté d’être unique qui les rends en fait identique, ils se poussent eux-mêmes, pour se démarquer, à acquérir de plus en plus d’objet. Mais ces objets ont un coût et sont donc difficilement accessibles. Mais aveuglés par le désir d’avoir ils ne se rendent pas compte que la valeur des objets est créée pour alimenter le besoin d’avoir. Je reprends, les humains et leur diversité d’objets ont le besoin permanent de se démarquer avec la possession. Mais celle-ci étant compliquée ils utilisent les proches pour assouvir leur besoin de recevoir. Mais naïvement ils oublient de donner, un échange de bon procédé durable ne peut être à sens unique. De plus, donner apporte une certaine humilité et un pouvoir d’abandon, ce qui n’est pas si évident. Il faut aussi savoir trier le nécessaire et pour cela, il faut le définir. Je reprends, certes, donner est un acte plus pénible que recevoir mais il apporte et demande une certaine sagesse de l’âme. Il faut faire la part des choses avec une possession nécessaire pour survivre. Je reprends, donner est en fait un art subtil qu’il faut maitriser pour faire un don sincère. Cependant il est facile de juger extérieurement sans être soumis à la pression du besoin d’avoir et aux pulsions animales de l’homme. Donc, cher humanité, aussi diverse sois-tu, l’égoïsme est ta fondamentale erreur car naïvement tu as cru que recevoir était plus de donner.


Monologue de Lucky:

Source : Babelio
Le personnage de Pozzo ordonne à son valet et esclave qu’il maltraite, Lucky de penser.

LUCKY (débit monotone). – Étant donné l’existence telle qu’elle jaillit des récents travaux publics de Poinçon et Wattmann d’un Dieu personnel quaquaquaqua à barbe blanche quaqua hors du temps de l’étendue qui du haut de sa divine apathie sa divine athambie sa divine aphasie nous aime bien à quelques exceptions près on ne sait pourquoi mais ça viendra et souffre à l’instar de la divine Miranda avec ceux qui sont on ne sait pourquoi mais on a le temps dans le tourment dans les feux dont les feux les flammes pour peu que ça dure encore un peu et qui peut en douter mettront à la fin le feu aux poutres assavoir porteront l’enfer aux nues si bleues par moments encore aujourd’hui et calmes si calmes d’un calme qui pour être intermittent n’en est pas moins le bienvenu mais n’anticipons pas et attendu d’autre part qu’à la suite des recherches inachevées n’anticipons pas des recherches inachevées mais néanmoins couronnées par l’Acacacacadémie d’Anthropopopométrie de Berne-en-Bresse de Testu et Conard il est établi sans autre possibilité d’erreur que celle afférente aux calculs humains qu’à la suite des recherches inachevées inachevées de Testu et Conard il est établi tabli tabli ce qui suit qui suit qui suit assavoir mais n’anticipons pas on ne sait pourquoi à la suite des travaux de Poinçon et Wattmann il apparaît aussi clairement si clairement qu’en vue des labeurs de Fartov et Belcher inachevés inachevés on ne sait pourquoi de Testu et Conard inachevés inachevés il apparaît que l’homme contrairement à l’opinion contraire que l’homme en Bresse de Testu et Conard que l’homme enfin bref que l’homme en bref enfin malgré les progrès de l’alimentation et de l’élimination des déchets est en train de maigrir et en même temps parallèlement on ne sait pourquoi malgré l’essor de la culture physique de la pratique des sports tels tels tels le tennis le football la course et à pied et à bicyclette la natation l’équitation l’aviation la conation le tennis le camogie le patinage et sur glace et sur asphalte le tennis l’aviation les sports les sports d’hiver d’été d’automne d’automne le tennis sur gazon sur sapin et sur terre battue l’aviation le tennis le hockey sur terre sur mer et dans les airs la pénicilline et succédanés bref je reprends en même temps parallèlement de rapetisser on ne sait pourquoi malgré le tennis je reprends l’aviation le golf tant à neuf qu’à dix-huit trous le tennis sur glace bref on ne sait pourquoi en Seine Seine-et-Oise Seine-et-Marne Marne-et-Oise assavoir en même temps parallèlement on ne sait pourquoi de maigrir rétrécir je reprends Oise Marne bref la perte sèche par tête de pipe depuis la mort de Voltaire étant de l’ordre de deux doigts cent grammes par tête de pipe environ en moyenne à peu près chiffres ronds bon poids déshabillé en Normandie on ne sait pourquoi bref enfin peu importe les faits sont là et considérant d’autre part ce qui est encore plus grave qu’il ressort ce qui est encore plus grave qu’à la lumière la lumière des expériences en cours de Steinweg et Petermann il ressort ce qui est encore plus grave qu’il ressort ce qui est encore plus grave à la lumière la lumière des expériences abandonnées de Steinweg et Petermann qu’à la campagne à la montagne et au bord de la mer et des cours et d’eau et de feu l’air est le même et la terre assavoir l’air et la terre par les grands froids l’air et la terre faits pour les pierres et les grands froids hélas au septième de leur ère l’éther la terre la mer pour les pierres par les grands fonds les grands froids sur mer sur terre et dans les airs peuchère je reprends on ne sait pourquoi malgré le tennis les faits sont là on ne sait pourquoi je reprends au suivant bref enfin hélas au suivant pour les pierres qui peut en douter je reprends mais n’anticipons pas je reprends la tête en même temps parallèlement on ne sait pourquoi malgré le tennis au suivant la barbe les flammes les pleurs les pierres si bleues si calmes hélas la tête la tête la tête la tête en Normandie malgré le tennis les labeurs abandonnés inachevés plus grave les pierres bref je reprends hélas hélas abandonnés inachevés la tête la tête en Normandie malgré le tennis la tête hélas les pierres Conard Conard… (Mêlée. Lucky pousse encore quelques vociférations.) Tennis !... Les pierres !... Si calmes !… Conard !... Inachevés !...   

Samuel Beckett, En Attendant Godot, 1948, Editions de Minuit

Source: Theatre-contenporain.net


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Prenez soin de vous !

dimanche 16 novembre 2014

-Never let me go de Mark Romanek-


Source : Cccil
Résumé : 

Adaptation de Auprès de moi toujours,
Katy Ruth et Tommy sont élevés dans une école modèle ou ils prennent particulièrement bien soin de leur santé et leur éducation. Mais en rentrant dans le monde adulte ils vont découvrirent un peu plus leur destinée et la raison de leur création.

Critique :

J’ai vu ce film en tant qu’adaptation et c’est peut-être ce qui m’a donné ce sentiment qu’il était inachevé. Sinon ce film est vraiment très bon.


L’enfance des protagonistes est très raccourcie et j’étais assez frustrée à cause de cela mais j’ai vite compris que le réalisateur se concentrait sur le passage adulte et non l’enfance.

Je pense que ce livre est un ensemble de petit détails qui forment un tout  dans le film ils omissent beaucoup de choses (normal pour une adaptation). Pour certaines choses ce n’est pas gênant mais pour d’autre ça l’est plus. Par exemple les réactions de Ruth, les décisions de Kathy et globalement tout ce qui amène ces trois personnes à l’âge adulte.

Source :
Seongyong's Private Place
C’est un grand plus du livre de connaitre les processus mais la compréhension de l’histoire n’en est pas changée. C’est possible que je me focalise sur des détails mal ou pas adaptés car j’y ai accordée beaucoup d’importance mais ils n’en ont pas tant que cela au finale. Il y a aussi beaucoup choses qui sont parfaitement adaptés.

Même si je passe les raccourcis de l’histoire et quelques changement il y en a certain (je ne vous dirais pas lequel ;p) qui sont trop gros et je ne peux pas les accepter. Il y avait une forte signification dans certain moment qui ne se passent plus du tout de la même manière et qui perdent donc tout leur symbolisme.

Pour moi ce film va beaucoup trop vite, surement du à mes grandes attentes et à ma lecture lente. J’en ressors avec un goût d’inachevé, un petit quart d’heure de plus n’aurais pas fait de mal.
Source : 2muchPoney
Malgré tout, le film m’a permis de comprendre certains éléments du livre.

Je dois reconnaitre que le choix des acteurs et des lieux est très bien fait. Les décors et les vêtements sont vraiment en accord avec l’histoire. La photographie est très belle, c’est une régale pour les yeux. La musique amène une ambiance appropriée et renforcent les moments forts.
Le trio d’acteur est génial, ils jouent tous à la perfection. Je crois qu’ils sont une des réussites de ce film. 


Source : 2muchPoney

J’ai ressentie tout au long, une grande émotion très communicative, j’ai encore du mal à la définir mais je crois que c’est simplement l’émotion que ressentes les personnages. J’ai rarement vu de films si communicatifs.

Conclusion :

Une bonne adaptation et un film magnifique. Je le conseil vivement !

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Prenez soin de vous !

mardi 7 octobre 2014

- Je suis une légende - de Francis Lawrence. La déception

Source : Vampirisme.com
Résumé:

Suite à une terrible épidémie qui a réduit l’humanité à l’état de sanguinaires, Robert Neville est le dernier homme digne de ce nom sur terre. Ancien chercheur de grande renommée, il va chercher un remède…

Critique :

Source: allociné
Je suis vraiment en colère contre ce film. Je l’ai vu après avoir lu le livre que j’avais adoré et je crois bien que c’est une des adaptations les plus mauvaises que je n’ai jamais vue.
Qu’une adaptation coupe des scènes encore je comprends, qu’elle modifie quelques détails c’est limite mais qu’elle modifie complètement l’histoire et qu’elle en change la fin, je trouve cela complètement inadmissible ! Je ne peux tout simplement pas le supporter !
Toute la réflexion du personnage, sa manière de vivre la solitude, tout cela est gommé. Bref l’essence même du livre a disparu. Ce film ne mérite surtout pas le titre « d’adaptation ».
Qu’on soit bien d’accord, ce film n’est pas mauvais mais c’est bien l’adaptation qui l’est.
J’étais tellement agacée de l’adaptation que je n’ai pas réussi à me concentrer sur le film et j’ai complètement décroché.
J’ai tout de même essayé mais j’ai trouvé que le film avait de grandes longueurs difficiles à supporter.
Source : Allociné
Je dois tout de même souligner la très bonne performance de Will Smith (Robert Neville).

Conclusion :

Une adaptation horrible et un film passable.